A VENIRJe ne me vois pas dans le futur lorsque
Je ne me vois pas dans le futur lorsque j'aurais grandi
Mais je garde les idées pures et sais que je ne resterais pas petit
J'ai revêti une armure et n'ai plus d'appétit
Finalement c'est peut-être le moral qui me maintient en vie
Je me sens immortel et c'est sans doute cela qui me fait vivre
Mon stylo remplace des ailes et quand j'écris je me sens libre
Ecrire me rend saoûl comme l'alcool te rend ivre
Faudra bien que je redescende un jour et vois la vie en face
J'ai deux personnalités et y'en a une qui s'efface
Je mûris et la vie va bientôt pouvoir me manger
J'ai peur car d'ici je peux voir le danger
Je fais sans doute partie de la dernière génération
Qui a la possibilité de ne pas voir la vie comme une sanction
Je profite de chaque instant, même si l'instant est mort
J'ai un côté maso et j'en demande encore
J'ai appris à apprécier tous les moments
Qu'ils soient bons ou mauvais, je les partage et c'est le plus important
Mon cœur me faisait souffrir, je m'en suis débarrassé
Car les obstacles que je ne peux franchir, j'ai décidé de les forcer
Ecrire des textes et les partager au final c'est ce qui me plait
Je défends mes thèses sous forme de paragraphes
Lorsque j'écris je suis chaud comme la braise et au reste ne fait pas gaffe
Je manie la langue française et utilise son orthographe
Je me confie à une feuille, elle a ma confiance
Même si c'est con de se fier aux apparences
Elle est si blanche et innocente
Que dessus mes phrases sont souriantes
Les carreaux se remplissent en même temps que mon cœur
Sur la feuille y'a ma vie, sur la feuille y'a du bonheur
Mais ma vie ne se résume pas seulement à ce mot...
Il fallait en choisir un et celui-ci est venu par défaut
C'est l'idéal, peu banal, comme un rêve ou une trêve
Que la vie nous accorde pour que l'on respire et pas qu' on crève
Mais sache que le futur est indécis et que les rêves parfois se brisent,
Que l'on a toujours des soucis et que si proche est la crise